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Pour commencer, un geste artistique est quelquechose de très particulier dans le cadre des CLEA, ARTS et ART. Ce n'est pas une restitution d'atelier de pratique artistique «classique». Ce n'est pas non plus un acte de création réalisé par un artiste devant un public ou le commentaire de son résultat, ce qu'on appellerait dans le premier cas une performance, et dans l'autre une médiation culturelle qui ne nécessite pas forcément la présence de l’artiste d’ailleurs.

Non, nous sommes dans un geste, c’est-à-dire un mouvement du corps révélant un état d'esprit ou visant à exprimer, à exécuter quelque chose.

 

L’action dont il est question ici mobilise le corps, l'esprit, a une signification, un sens, un but qualifié d'artistique,  c'est-à-dire une activité créatrice, esthétique la production de quelque chose d'original, de créatif.

L'intérêt du geste artistique n'est pas dans le résultat de l'action, mais dans l'action elle-même, c’est-à-dire dans le mouvement et ce qu’il produit  le moment de création et ce qu'il en ressort font le geste artistique.

Il n'a d'autre finalité que lui-même. Il n'a pas pour but de dire, mais il prend sens dans sa réalisation. Sa fin est ce mouvement en lui-même. La force du geste artistique tient dans ce qu’il est en lui-même son propre but. 

De surcroit, il est gratuit : pas de notes, pas d’évaluation, et une absence d'obligation de sens final qui donne toute sa place à l’expérimentation. 

 

François ANNYCKE

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